Songe ....!

Date d'inscription : 20/01/2011

Mathilda entra dans le magnifique cimetière, ou bizarrement, elle ne connaissait personne qui entamait sa seconde vie ici . Mais elle adorait ce lieu plutôt lugubre mais somptueux, tellement de personne n'aiment pas, voir on peur des cimetières, mais pas elle . Elle s'y sentait a l'aise et aimait déambulait dans cet allées bien entretenus . Souvent, en entrant, elle repensée a ce que disait les gens, sa mère, ses amies ... Ce sois disant don de la nature qu'il fallait choyer: sa beauté ! Oui, Mathilda était belle, de long cheveux soyeux d'une belle couleur brune, de magnifique yeux vert d'eau, ses lèvre rouge-rosé, sa peau blanche et sans aucune impureté et ses jambes, a ce qu'elle le maudissait ses jambes longues et fine de top-modèle, elle aurait préfère en avoir des quelconque ! Un cadeau empoisonnée, voila pour elle se que c'était ! Mais il fallait faire avec . En marchant, elle repensa a son premier dessin qu'elle avait fait, un cimetière, un magnifique cimetière un matin d'été, elle s'en souvenait comme si c'était hier, le jour commençait à poindre et les cheveux, qu'elle avait coupée cour cette fois-ci, gêner sa vue . Elle s'accroupie, plongée dans ces souvenirs, lorsqu'elle entendue du bruit ...

Date d'inscription : 19/01/2011

Dés l'aube, je me sentis légèrement nostalgique. Depuis mon accident du haut de la falaise, je n'avais pas revu le beau blondinet. Dommage...De toute façon, qu'aurais-je pu dire d'intéressant ? "Oh, au fait, merci de m'avoir sauver la vie" ou "Je suis désolée d'avoir failli t'écraser lorsque je suis tombée"... Et même si j'arrivais à prononcer ces paroles, elles seraient totalement inintelligibles.
Inconsciemment, j'ai souris et mes pas silencieux m'ont porté vers le cimetière. Étrange endroit, lorsque l'on vient d'être sauvé de la mort. Il n'empêche que ce n'était pas si extraordinaire que cela. Après tout, être passée si près des portes de l'enfer, valait bien un petit rendez-vous chez mes prochains meilleurs amis.
L'aurore était légèrement fraiche, la rosée perlant sur les feuilles vertes devenant légèrement jaunes. L'été touchait bientôt à sa fin. L'automne allait faire son apparition dans quelques temps et cela ne me ferait que du bien. J'arrêterais de penser aux fleurs et aux abeilles, de penser au sable fin glissant entre mes orteils, de penser aussi à la couleur de ses yeux et de son ravissant sourire...J'ai secoué la tête. L'aspect morose du cimetière n'arrivait pas non plus à me remettre mes idées en place. Je me suis placée devant une tombe d'un gris foncé mouillé par la pluie. En m'agenouillant devant la pierre tombale, je me suis mise à joindre les mains et réciter une petite prière.
Ce silence... si respectueux. Il ne m'allait pas. Je détestais le calme, j'avais l'habitude de chanter à tue-tête, de courir dans les champs et hurler ma colère, de défendre les petits se faisant racketter par les adolescents ayant mal tourné... On ne pouvait pas me traiter de petite justicière, car je n'en étais pas une. J'étais vraiment trop impulsive. Et pourtant... Je ne pouvais rien dire, rien faire, contre cette douce accalmie. C'était comme être emprisonner dans les ténèbres, se savoir sourd et aveugle. Perdre d'autre sens que la raison...
La paix. Il fallait absolument que je la trouve.
Un bruissement se fit entendre. J'ai tourner légèrement ma tête, remettant doucement ma casquette rouge sur ma tignasse brune et ai affiché un demi-sourire à celle que j'avais dérangé. Grande, elle était plutôt jolie. Mais est-ce que la beauté avait quelque chose d'important, à mes yeux ? Rien d'autre que façade pour détourner le regard. J'avais de la chance, je n'étais ni belle, ni laide. J'avais ma façon à moi de m'habiller, à savoir sweet, basket, jean... un peu garçon manqué.
Mais irrésistible.
J'ai salué la jeune fille là-bas, restant pour autant silencieuse, remettant une mèche derrière mon oreille. Je ne savais pas comment elle devait vivre, mais ça ne devait pas être souvent très drôle. Elle devait se faire souvent huer par les autres gamins... Ces enfants au physique d'adulte qui ne pense qu'à une seule chose : s'amuser.

Date d'inscription : 20/01/2011

Je me releva pour voir d'où venait ce bruissement et je vue la jeune fille: brune ni belle, ni laide et elle me salua et me sourie, enfin d'après moi . Je marcha sur a peine un mètre quand je fut assaillie par des souvenir dont un particulièrement rude et une larme ruissela sur mon visage suivie d'autre et je ne pus m'arrêter, un songe qui avait viré au cauchemar, comme ce jour si doux qui allait finir comme les autres, noyé sous les larmes et sous de la musique . Avant, pleuré soulageait mon coeur et je pouvais me dire que j'étais comme les autres, mais il a fallu que je pleure devant ma meilleure amie qui m'avait dit que "j'étais encore plus belle quand les larmes se déversaient sur mon visage et maintenant, je détesté pleurer, c'était pour moi, comme un coup de poignard, histoire de m'achevais . Je me releva mais je fut comme paralysé, impossible de bouger et sans comprendre, je me rassit . En faite, j'avais juste besoin de me confier a quelqu'un qui ne me répondra pas "Comment être malheureuse avec un physique pareil ?" je voulait raconter sa a quelqu'un qui prendrait la beauté pour quelque chose d'inutile, comme un masque ! J'en avait besoin de ce masque, un masque qui rayonnait la confiance en soi et le bonheur mais je n'ai jamais réussis a en avoir . C'était moi qui était regardé bizarrement a la rentrée, et qui, au bout de deux jour, connaissait tout le monde . mais avec le temps, j'ai compris que les gens restais avec moi pour mon physique et j'avais pris soin de les éviter a la suite, de m'éloigner d'eux, mais j'avais baissée ma garde et j'ai pris un coup, le genre de coup auquel on a du mal a se relevai ...

Date d'inscription : 19/01/2011

L'adolescente s'arrêta au milieu du cimetière, d'un seul coup. Surprise de ce soudain changement d'aptitude, je n'y ai d'abord pas prêté attention. Ce n'était pas une jeune femme comme elle, aussi jolie soit-elle, qui allait m'attirer vers le centre du monde. Si nous portions tous des masques et que nous fassions plus ample connaissance, je ne suis pas sûr que l'on puisse devenir amie. J'étais trop... vulgaire, déplacée, même vraiment à côté de mes pompes. Alors que cette grande inconnue devait être riche, raffinée, polie... Un peu le contraire de moi, mais je préférais franchement être comme je suis qu'être quelqu'un que je ne reconnaitrais pas.
Mais l'adolescente se mit à pleurer. Pas en reniflant avec le nez qui coule, non, bien sûr, seules les quelques larmes glissant de ses yeux bleus atteignaient ses joues avec une vitesse folle, trahissant leur grosse quantité. Prise de remords, je me suis relevée, ai épousseté mon jean et suis allée la voir. On était à une dizaine de mètres. Je pouvais sans crainte passer à côté d'elle et me barrer en courant, mais je n'avais pas cet état d'esprit là. Non, j'avais appris, au grand désarroi des autres, à être généreuse et même si je ne possédais pas énormément d'amour dans mon cœur si sec, je savais qu'on ne pouvait pas laisser une personne en détresse.
Doucement, je me suis approchée de l'inconnue qui devait facilement me dépasser facilement d'une dizaine de centimètres, puis je lui fis quelque chose que je ne croyais plus possible depuis huit ans. Un câlin.

- Chut, chut, ai-je chuchoté d'une voix que je voulais calme. Ça va aller, ne t'inquiète pas.

J'avais légèrement effleurer son visage avec ma casquette. J'avais l'air de quoi, moi, maintenant ? Rassurer un grande fille alors que je ne la connaissais pas me mettais dans l'embarras le plus normal. J'ai haussé les épaules, me disant que l'on était qu'à deux. Et, de toute façon, elle ne pouvait rien me faire de mal. Pourquoi l'aurait-elle fit ?

Date d'inscription : 20/01/2011

La jeune fille s'approcha de moi et fit quelque chose auquel je ne m'attendais pas, elle me prit dans ces bras et me dit:
- Chut, chut . Ça va aller, ne t'inquiète pas.
Si seulement c'était vrai . Je dois me calmer mais je n'y arriver pas et en moins de temps qu'il en faut pour le dire, je m'agrippa a ces épaules et je répondis d'une voix étouffé mais douce
C'est la première que quelqu'un fait sa pour moi, je ne pus m'empêcher de sourire,et sa me touche énormément...

J'avais tellement envie de lui dire que je n'était surement pas ce qu'elle croyait, que j'avais beau être calme et dans un milieu assez élevé, je n'était pas comme ces petite riche pourries-gâtées . J'avais connu la vie et je l'avais subit sans jamais quelqu'un pour me soutenir, pour m'aider a surmonter des épreuves . Je n'avais pas vraiment d'amis qui restait avec moi seulement pour moi-même . Mais elle, elle semblait si spontanée, si naturel et surtout si elle, qu'elle devait crouler sous les gens qu'elle devait surement apprécier d'une manière ou l'autre . Elle semblait heureuse même si elle avait subit la vie, comme tout le monde a moment ou a un autre mais elle semblait sage, pas sage comme une petite enfant innocente, mais sage comme les sorte de "mage" dans les histoire, qui adorent faire des bêtise mais qui on un bon sens inné, voila c'est tout à fait sa, enfin d'après moi..Mais c'était mon premier regard et j'avais peut-être tort .

Date d'inscription : 19/01/2011

Apparemment, la jeune fille ne s'y attendait pas véritablement, mais elle n'avait pas l'air de me repousser non plus. J'étais légèrement rassurée. Les belles brunes dans son genre ne son pas souvent sincère, bien au contraire. Le naturel a plus l'habitude de fuir devant des personnes autant apprécié. Mais elle paraissait normale. Même gentille, je dirais. Voir une autre personne comme moi -d'accord, on avait de grandes différences physiques et sûrement psychologiques- me fit chaud au cœur.
Et chaud au cœur était belle et bien l'expression qui convenait. Une sorte de braise grandit dans mon corps, réchauffant tous mes membres. Mais, étonnamment, la lumière sortit directement de moi, comme si elle avait toujours fait partie intégrante de mon âme. Un éclat aveuglant, puis plus rien. Ma mère m'avait expliquer que ces boules de plasma éblouissantes appartenaient aux êtres "magiques". Et que l'on ne pouvait se les transférer qu'entre nous, créatures fantastiques. Alors, non seulement j'en étais une, mais l'inconnue aussi. Il ne fallait pas que je la perde de vu.
Mais la légende était tellement enfouit que personne à part ceux qui le sont ne la connaissent. J'ai regardé l'adolescente qui me dépassait facilement et lui ai souris. Un sourire simple, esquissé d'une façon si pure et normale que l'on ne doutait pas que je ne savais pas du tout mentir.

- Pleurer ne te servira plus à rien, à présent. Mais ne laisse jamais ta haine déborder. Cela ne pourrait faire que pire à la situation où tu te trouves.

J'ai réajusté ma casquette, lui ai fait un clin d'œil et m'en suis allée, les mains dans les poches. Après tout, je n'avais plus rien à faire ici. Mon but étant de rendre la joie aux autres et non de leur arracher, ils n'avaient aucunement besoin de me connaitre. Rester innocente, voilà ce qu'il fallait. Rester dans l'ignorance jusqu'à ce qu'on remarque des changement. Oublier cette journée, même si elle n'avait fait que bien commencer.
Le début d'une nouvelle vie, une renaissance, l'apprentissage de mon pouvoir, car maintenant, je suis sûr d'en avoir un, et la défense des faibles contre les forts. J'ai soufflé devant ce qu'il me restait à faire. Une brise se mit à ondoyer doucement mes cheveux. Oui, l'inconnu m'attendait.
Et j'en étais impatiente.

[Terminé pour moi ;D]